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LES ORIGINES DU SECRET BANCAIRE SUISSE

La crise économique et financière actuelle a récemment mis en lumière, sans en expliquer ni l’histoire ni les fondements, la notion de secret bancaire, particulièrement le secret bancaire suisse. Le présent article tente d’en dresser sommairement l’histoire. Comme souvent, l’histoire se répète et nous verrons que ce sont justement ces mêmes crises financières et internationales qui ont conduit à ériger et à forger le secret bancaire suisse, tant contesté aujourd’hui.
La confédération helvétique est depuis fort longtemps – tant en raison de sa situation géographique que de son histoire - une place financière internationale reconnue pour sa compétence mais aussi pour sa discrétion.

La confédération helvétique est depuis fort longtemps – tant en raison de sa situation géographique que de son histoire - une place financière internationale reconnue pour sa compétence mais aussi pour sa discrétion. De toutes les influences, c’est l’histoire de France qui a le plus fortement contribué à la genèse du secret bancaire suisse, fruit de coïncidences de l’histoire.
Parallèlement à la montée en puissance des Lombards et des Templiers, le XVIème siècle voit naître la Réforme au cours de laquelle Jean Calvin légitime notamment l’esprit d’entreprise et le prêt à intérêts, ce dernier étant interdit par l’église catholique et le droit canon conformément à l’adage latin « Pecunia pecuniam non parit (1). Le droit canon et le Vatican n’ont définitivement reconnu l’usage et la licéité du prêt à intérêts respectivement qu’en 1830 et 1917…
A cette époque, Lyon était la première place financière européenne grâce notamment au privilège des « Quatre Foires Annuelles » (2), au transfert du comptoir des Médicis de Genève à Lyon ou encore au privilège royal du tissage des draps d’or et de soie.
La révocation de l’Édit de Nantes va tout bouleverser.
En révoquant celui-ci en 1685, Louis XIV a provoqué la fuite de nombreux huguenots français (près de 300.000), affaiblissant ainsi l’économie française au profit de pays protestants qui les ont accueillis comme l’Angleterre, l’Allemagne, les Pays-Bas et bien évidemment la Suisse, pays neutre depuis 1516 suite à la défaite des troupes de la Confédération helvétique lors de la bataille de Marignan.
Quasiment dès leur arrivée, les huguenots français exilés ont donné à nouvel élan à Genève en acceptant de financer la monarchie française malgré les persécutions qu’ils avaient subies. Ce comportement quasi schizophrène s’explique par une réciprocité d’intérêts, apparemment contradictoires.
D’une part, la monarchie française avait un besoin insatiable de financement, alors même qu’elle venait de perdre une part importante de ses richesses en raison la fuite des huguenots. D’autre part, ces mêmes huguenots ne pouvaient rêver de placement plus sûr que la monarchie française aux capacités d’emprunt et de remboursement quasiment illimitées.
Cette discrétion de fait a été formalisée en 1713 par l’adoption par le Grand Conseil Genevois du premier texte connu concernant le secret bancaire
La pérennité d’un tel arrangement entre le Roi de France et les huguenots n’était possible que sous le sceau impérieux d’une discrétion absolue. Ii était impossible au Roi de France de reconnaître qu’il empruntait avec intérêts à des hérétiques protestants qu’il venait de chasser hors de France et aux protestants de dévoiler un tel arrangement sans risquer de tout perdre.
Cette discrétion de fait a été formalisée en 1713 par l’adoption par le Grand Conseil Genevois du premier texte connu concernant le secret bancaire, lequel stipule que les banquiers doivent « tenir un registre un leur clientèle et de leur opérations, mais il leur est interdit de divulguer ces informations à quiconque autre que le client concerné, sauf accords exprès du Conseil de la Ville ».
Par la suite, les agitations politiques de la fin du XVIIIème siècle transformèrent définitivement la Suisse, et Genève en particulier, en un asile politique et financier pour ceux qui, notamment, fuyaient les conséquences de la Révolution Française. Il se dit même que Napoléon 1er fut un client assidu des banques suisses.
Le devoir de discrétion qui fut d’abord imposé pour la survie même de la place financière de Genève est très rapidement rentré dans les mœurs et est devenu, au fil des années, une marque de fabrique attirant de nombreux capitaux et ce, plus encore depuis la (nouvelle) neutralité perpétuelle imposée à la Suisse le 20 mars 1815 au Congrès de Vienne.

Jusqu’en 1934, le secret bancaire relevait de la sphère civile et était régi par le Code Civil suisse de 1907 pour la protection de la sphère privée et le Code des Obligations de 1911 pour le devoir de discrétion entre cocontractants.
Ces derniers offraient des garanties civiles qui, alors, étaient considérées comme suffisantes car interprétées de manière très extensive, et permettaient d’attribuer des dommages-intérêts aux victimes de banquiers fautifs.
La jurisprudence suisse a confirmé à plusieurs reprises la base légale du secret bancaire, d’abord en 1930 en indiquant que « la discrétion du banquier constitue une obligation contractuelle implicite », puis de manière plus précise en 1932 à l’occasion de l’affaire Charpiot v. Caisse d’Épargne de Bassecourt : « le secret de banque n’est pas autre chose que le droit que possède chaque client d’une banque d’exiger de la part de cette dernière la plus stricte discrétion sur les affaires qui lui sont confiées ; c’est également et inversement, le devoir qu’a la banque de garder le silence le plus complet sur ces affaires. Et pour le banquier en particulier, cette obligation est indépendante du rapport de droit existant entre lui et son client. Si aucun contrat n’est intervenu, la violation du secret constitue un acte illicite dans le sens des articles 41 et suivants du Code des Obligations ».
La sacralisation et la pénalisation de la violation du secret bancaire n’interviendra qu’en 1934 avec l’adoption le 8 novembre de la « Loi fédérale sur les banques et les caisses d’épargne ».
Ce renforcement du cadre légal du secret bancaire trouve son origine dans les nombreuses crises économiques et politiques qui ont secoué l’Europe au cours de la première partie du XXème siècle.
Tout d’abord, l’augmentation des assiettes et taux d’imposition dans un certain nombre de pays européens (dont notamment la France en 1901 avec l’augmentation de l’impôt sur les successions puis sur les hauts revenus) puis ensuite la première guerre mondiale ont provoqué un afflux massif de capitaux en Suisse, attirés par la stabilité économique, la neutralité politique, la stabilité de la monnaie et naturellement le secret bancaire qu’offrait la Suisse.
le secret de banque n’est pas autre chose que le droit que possède chaque client d’une banque d’exiger de la part de cette dernière la plus stricte discrétion sur les affaires qui lui sont confiées
Les pays concernés ne virent évidemment pas d’un bon œil cette évasion de leurs capitaux nationaux. Pour la France et la Belgique, ces capitaux manquaient à la reconstruction de la France, que ce soit sous forme d’investissements directs ou de manque à gagner en matière fiscale. Pire encore concernant les capitaux allemands que la France et la Belgique considéraient comme l’inexécution de l’obligation de réparation des dommages de guerre imposés à l’Allemagne par le traité de Versailles.
Puis virent la crise de 1929 et la Grande Dépression qui ont notamment engendré en 1931 la plus grande crise bancaire que la Suisse n’ait jamais connu et, dans le reste de l’Europe, la montée des fronts populaires d’un côté et du fascisme de l’autre, aboutissant dans les deux cas à une augmentation du besoin de financement des États et donc de la pression fiscale.
Les années trente ont également été le théâtre de faits divers marquants impliquant directement ou indirectement le secret bancaire suisse : la perquisition en 1932 des locaux parisiens de la Banque Commerciale de Bâle ou encore de la Banque d’Escompte Suisse et le scandale qui s’en est suivi, la condamnation à mort en 1934 de trois allemands en raison de l’interdiction faite aux ressortissants allemands de détenir des capitaux hors d’Allemagne, l’espionnage bancaire nazi en vue d’identifier et de rapatrier des actifs allemands déposés en Suisse.
D’autres facteurs endogènes ont également participé à l’adoption de la loi du 8 novembre 1934 en premier lieu desquels figurent un renversement de jurisprudence du Tribunal Fédéral sur un des cas de levée du secret bancaire en 1930 et la poussée des socialistes en Suisse dans les années 30, lesquels étaient favorables à la levée du secret bancaire notamment pour des raisons fiscales internes à la Confédération.
C’est donc la conjonction de facteurs exogènes (pressions française et allemande) mais aussi endogènes (conséquences de la crise bancaire de 1931 et risque de changement intempestif de législation en cas de changement de majorité politique) qui a poussé la Suisse a adopter le 8 novembre 1934 la « Loi fédérale sur les banques et les caisses d’épargne » qui organise le secteur bancaire en Suisse et qui, dans son article 47, consacre l’inviolabilité du secret bancaire, le faisant basculer de la sphère civile vers la sphère pénale, de l’intérêt privé vers l’intérêt public.
Contrairement à une idée largement répandue après-guerre, le secret bancaire suisse n’a pas été créé en vue de protéger les actifs juifs de la menace fasciste ou nazie (même si ce même texte a pu tout aussi bien servir que desservir des milliers de juifs qui ont déposés leurs avoirs en Suisse dans les années 30 et 40) mais pour défendre l’avenir du secteur financier suisse qui représentait la majorité du PIB du pays.
La législation suisse en vigueur concernant le secret bancaire est demeurée quasiment inchangée depuis cette date, hormis une aggravation des peines encourues.
Le dispositif pénal en vigueur aujourd’hui est complet et cohérent avec l’histoire.
L’article 273 du Code Pénal suisse dispose que « Celui qui aura cherché à découvrir un secret de fabrication ou d’affaires pour le rendre accessible à un organisme officiel ou privé étranger, ou à une entreprise privée étrangère, ou à leurs agents, celui qui aura rendu accessible un secret de fabrication ou d’affaires à un organisme officiel ou privé étranger, ou à une entreprise privée étrangère, ou à leurs agents, sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire ou, dans les cas graves, d’une peine privative de liberté d’un an au moins. En cas de peine privative de liberté, une peine pécuniaire peut également être prononcée. »
Dans le cadre du dispositif législatif suisse, cela signifie que même si le client autorise la banque à donner des informations, cette dernière ne peut – par la loi même – divulguer aucune information sur son client. Cette disposition a pour objectif de prévenir toute pression ou chantage comme celle de l’enlèvement Berthold Jacob en 1935.
Contrairement à une idée largement répandue après-guerre, le secret bancaire suisse n’a pas été créé en vue de protéger les actifs juifs de la menace fasciste ou nazie
Cette disposition a été introduite dans le Code Pénal suisse en 1937 suite à cette affaire.
L’article 271 du Code Pénal suisse dispose que « Celui qui, sans y être autorisé, aura procédé sur le territoire suisse pour un État étranger à des actes qui relèvent des pouvoirs publics, celui qui aura procédé à de tels actes pour un parti étranger ou une autre organisation de l’étranger , celui qui aura favorisé de tels actes, sera puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire et, dans les cas graves, d’une peine privative de liberté d’un an au moins. Celui qui, en usant de violence, ruse ou menace, aura entraîné une personne à l’étranger pour la livrer à une autorité, à un parti ou à une autre organisation de l’étranger, ou pour mettre sa vie ou son intégrité corporelle en danger, sera puni d’une peine privative de liberté d’un an au moins. Celui qui aura préparé un tel enlèvement sera puni d’une peine privative de liberté ou d’une peine pécuniaire. »
Il est intéressant de noter que ces articles du Code Pénal suisse qui trouvent application concernant notamment le secret bancaire se situent dans le titre 13 du Code Pénal concernant les « Crimes ou délits contre l’état et la défense nationale ».
Enfin, l’article 47 de la loi fédérale sur les banques et les caisses d’épargne dispose ce qui suit : « Est puni d’une peine privative de liberté de trois ans au plus ou d’une peine pécuniaire celui qui, intentionnellement: en sa qualité d’organe, d’employé, de mandataire ou de liquidateur d’une banque, ou encore d’organe ou d’employé d’une société d’audit, révèle un secret à lui confié ou dont il a eu connaissance en raison de sa charge ou de son emploi; incite autrui à violer le secret professionnel. Si l’auteur agit par négligence, il est puni d’une amende de 250 000 francs au plus. En cas de récidive dans les cinq ans suivant une condamnation entrée en force, la peine pécuniaire est de 45 jours-amende au moins. La violation du secret professionnel demeure punissable alors même que la charge, l’emploi ou l’exercice de la profession a pris fin. Les dispositions de la législation fédérale et cantonale sur l’obligation de renseigner l’autorité et de témoigner en justice sont réservées. La poursuite et le jugement des infractions réprimées par la présente disposition incombent aux cantons. Les dispositions générales du code pénal sont applicables. »

Secret bancaire

Secret bancaire


Secret bancaire

Dans les banques suisses, le silence est d'or.
Sacralisé en 1934, le secret bancaire a fait de la fédération helvétique un gigantesque coffre-fort (quasiment) inviolé depuis. Par ici les valises...

Tout commence par une descente de police, le 27 octobre 1932, dans un appartement loué, Hôtel de la Trémoille, par l'une des plus grandes banques suisses de l'époque, la Ban­que commerciale de Bâle (BCB). Les inspecteurs sont loin de se douter alors des répercussions de leur perquisition. Rien de moins qu'un scandale national, une crispation des relations diplomatiques franco-suisses et le vote d'une loi bétonnant pour des décennies ce monument national helvète qu'est le secret bancaire.
Excusez du peu. Ce jour-là, les inspecteurs tombent, il est vrai, sur une mine : des listes contenant les numéros de compte et les noms d'un bon millier de Français qui ont placé une part de leur fortune de l'autre côté des Alpes, en omettant de le signaler au fisc. Fatale négligence.

Gotha mondain
Comme un air de déjà-vu, la France est alors confrontée à de sérieuses difficultés économiques. Contraint à une cure d'austérité, le gouvernement de centre gauche du radical Edouard Herriot tolère mal l'évasion fiscale et cherche un dérivatif au mécontentement de l'opinion publique : la chasse aux fraudeurs fera l'affaire.
« L'ampleur de la fraude était
gigantesque, environ 2 milliards
d'actuels francs suisses. »
Sébastien Guex, historien
La descente de nos pandores n'est donc pas tout à fait le fruit du hasard, même si la saisie des listes de la BCB relève, elle, de la pêche miraculeuse. « L'ampleur de la fraude était gigantesque, raconte l'historien suisse Sébastien Guex, environ 2 milliards d'actuels francs suisses [1,7 milliard d'euros, NDLR]. » Et, surtout, ces listes réunissent « le gotha mondain de l'époque. »
Un inventaire à la Prévert de la classe dirigeante : d'anciens ministres, trois sénateurs, un député, une douzaine de généraux, des patrons de journaux, de prestigieux capitaines d'industrie et même... deux évêques. Rapidement l'affaire s'ébruite. Le 10 novem­bre, à l'Assemblée nationale, le député socialiste Fabien Albertin révèle une dizaine de noms soigneusement sélectionnés.
Effet garanti. La presse s'enflamme. Le gouvernement, lui, s'active. Il gèle les avoirs de la BCB en France, place deux de ses dirigeants en détention, exige l'envoi d'inspecteurs au siège de la banque à Bâle et présente une demande d'entraide judiciaire au Conseil fédéral suisse. De l'autre côté des Alpes, la réplique est contrastée. Sans équivoque du côté des autorités, qui rejettent la demande d'entraide. Plus hésitante à la BCB, qui envisage un temps de satisfaire aux exigences des Français en échange du déblocage de ses avoirs et de la libération de ses dirigeants. L'épisode fait frémir l'establishment financier helvète et provoque une fuite des capitaux dans l'autre sens.
Quoi, l'accueillante Suisse, refuge discret des fortunes d'Europe, ne serait pas aussi sûre qu'imaginé ? Les épais murs des banques de Genève ou de Berne pas suffisants pour protéger les précieux dépôts de l'inquisition d'un gouvernement étranger ? Insupportable. La valeur du secret bancaire tient à son étanchéité, une seule fuite et c'est toute la confiance qui s'évapore.


Histoire du secret bancaire
Le gouvernement suisse se charge lui-même d'écrire l'épilogue de l'histoire. Le 8 novembre 1934, il fait adopter une loi sur les banques, dont l'article 47 verrouille à double tour le secret bancaire. Il est désormais pénalement interdit à une banque suisse de divulguer la moindre information concernant l'un de ses clients sous peine d'amende ou d'emprisonnement. Plus fort encore, en cas d'infraction, les poursuites sont automatiques, même si la partie lésée n'a pas porté plainte. Le message à la riche clientèle étrangère est clair : à l'avenir, le secret bancaire helvète sera aussi inviolable que ses coffres.
Si l'ancrage légal du secret bancaire et son bétonnage remontent à 1934, son existence est, elle, plus ancienne. Certains auteurs la font même remonter au XVIIIe siècle. Il serait une conséquence directe de la révocation de l'édit de Nantes, en 1685. Par cet acte, Louis XIV provoque la fuite des protestants, dont une partie trouve refuge à Genève. Persécutés mais pragmatiques, les huguenots exilés acceptent de continuer à financer la dispendieuse monarchie française. Un comportement un rien schizophrène qui s'explique par une réciprocité d'intérêts.
Il ne saurait être dit que le roi de France
emprunte avec intérêt
à d'hérétiques protestants.
D'un côté, le roi a d'insatiables besoins financiers, de l'autre, les huguenots fortunés peuvent difficilement imaginer client plus solvable du fait de sa capacité à honorer ses dettes. Mais pour être parfaite, cette communauté d'intérêts ne pouvait qu'être discrète. Il ne saurait être dit que le roi de France emprunte avec intérêt à d'hérétiques protestants qu'il a lui-même chassés. Cette discrétion aurait été formalisée par le Grand Conseil genevois en 1713 dans un texte qui stipule que les créanciers doivent « tenir un registre de leur clientèle et de leurs opérations, mais il leur est interdit de divulguer ces informations à quiconque autre que le client concerné, sauf accord exprès du conseil de la ville ».
Sébastien Guex, qui écrit actuellement une histoire du secret bancaire suisse, livre, lui, une tout autre genèse. « On ne peut pas exactement dater la création du secret bancaire. L'expression elle-même n'apparaît qu'à la toute fin du XIXe siècle, explique ce professeur d'histoire à l'université de Lausanne. Le secret bancaire est en fait une pratique non codifiée qui se développe en Europe avec la révolution industrielle au cours de la seconde moitié du XIXe siècle. A cette époque, les banques commencent à jouer un rôle important dans le financement des entreprises, dont elles connaissent souvent les moindres rouages pour s'assurer de leur solvabilité. Du fait de cette position dans la division du travail, secret des affaires et secret bancaire deviennent vite inséparables.
Plus le pays s'enrichit
de la fraude fiscale, plus la défense
du secret bancaire devient vitale.
A cette dimension économique va bientôt s'en ajouter une autre : la dimension fiscale. Elle naît au tournant du XXe siècle quand les Etats européens commencent à imposer les couches aisées de la population sur leurs revenus et les successions. Parallèlement, ils se dotent de services fiscaux modernes pour s'assurer de la bonne rentrée de l'impôt. La question des rapports entre banques et fisc devient alors centrale car l'accès aux données bancaires s'impose comme le principal moyen de lutte contre la fraude fiscale. C'est ce qui va donner toute son explosivité au secret bancaire. »
D'autant que si, au début du XXe siècle, les taux d'imposition sont faibles, ils augmentent crescendo partout en Europe au lendemain de la Première Guerre mondiale. En France, le taux marginal d'imposition sur le revenu passe ainsi de 4 % en 1914 à 94 % en 1924 sous le gouvernement Poincaré.
A l'époque, la Suisse comprend vite tout le bénéfice qu'elle peut tirer de cette hausse de la fiscalité en Europe en attirant les capitaux étrangers cherchant à fuir un fisc très gourmand. Elle a pour elle de nombreux atouts : sa stabilité politique, sa neutralité, une fiscalité faible et, surtout, une pratique du secret bancaire déjà bien ancrée dans ses usages. Alors ses banques ne se gênent pas et draguent sans relâche la clientèle fortunée. Avec succès. Les capitaux étrangers affluent et la petite Suisse devient entre les deux guerres une place financière internationale de premier plan. Avec cette conséquence : plus le pays s'enrichit de la fraude fiscale, plus la défense du secret bancaire devient vitale. La loi de 1934 s'inscrit dans cette évolution.

Réputation ternie
L'infaillibilité du secret bancaire suisse aurait pu devenir aussi éternelle que celle du pape pour les catholiques sans les soubresauts de l'Histoire. En entraînant le monde dans une deuxième guerre mondiale et en exterminant 6 millions de Juifs, Hitler en décida autrement.
A la sortie de la guerre, la Suisse est plus riche que jamais mais comme elle a trop ostensiblement collaboré sur le plan économique avec l'Allemagne nazie, sa réputation internationale est ternie. Elle se retrouve sous la double pression des Américains, qui ont gelé ses avoirs aux Etats-Unis, et de l'ensemble des Alliés, qui exigent la livraison sans contrepartie des avoirs allemands détenus sur son territoire.
La Suisse s'engage à examiner
“avec sympathie” la question des comptes
des victimes juives des nazis.
Inconfortable. D'autres auraient joué profil bas, pas elle. Sébastien Guex raconte qu'à peine débarqué aux Etats-Unis, en mars 1946, le chef de la délégation suisse chargée de négocier un accord global déclara sans rire : « C'est maintenant que nous entrons réellement en guerre. » On mène les combats qu'on peut... Ironie de l'Histoire, les Suisses vont pourtant réussir à gagner cette guerre en cédant sur l'accessoire pour mieux préserver l'essentiel : leur secret bancaire. Ils convainquent les Américains de débloquer leurs avoirs en échange de la rétrocession d'une partie des avoirs allemands déposés dans leurs banques. Surtout, ils obtiennent d'identifier eux-mêmes ces avoirs et de ne livrer aucun nom.
Dans une lettre annexée à cet accord, la Suisse s'engage également à examiner « avec sympathie » la question des comptes en déshérence des victimes juives des nazis que les héritiers tentent de récupérer. Une « sympathie » très limitée tant les banquiers suisses traînent des pieds pour retrouver ces fonds, certains n'hésitant pas, semble-t-il, à exiger desdits héritiers un impossible certificat de décès du titulaire du compte, mort à Auschwitz ou à Treblinka.
Cyniques ou inconscients (ou les deux), ils ne pensent qu'à gagner du temps dans l'espoir de ne pas perdre un argent qui ne leur appartient pas. On atteindra l'abject quand dans les années 1950 commence à se répandre l'idée que le secret bancaire n'a été instauré avant guerre que pour mieux protéger les Juifs de l'inquisition nazie. « Cette thèse est totalement erronée. C'est une réécriture de l'Histoire parfois encore utilisée aujour­d'hui, tant elle est utile au milieu bancaire », explique Sébastien Guex.


Peu d'entorses au règlement
La bombe à retardement des comptes en déshérence finira par exploser en 1995, lors du 50e anniversaire de la Shoah. Sous la pression des organisations juives, les Suisses devront renoncer par deux fois à leur précieux secret bancaire. Une première afin de permettre à une commission internationale (la commission Volcker) d'auditer une soixantaine de banques pour faire enfin toute la lumière sur ces comptes. Une seconde pour permettre à une commission d'historiens de clarifier le rôle de la Suisse pendant la Secon­de Guerre mondiale, en ayant accès à toutes les archives bancaires.
Publié en 1999, le rapport Volcker révélera que le nombre de comptes en déshérence s'élève à 53 886 pour un montant de l'ordre de 271 millions à 411 millions de francs suis­ses. En échange de l'abandon de toutes poursuites, les ban­ques helvétiques acceptent de payer 1,25 milliard de dollars pour solde de tout compte aux ayants droit. Le passif est épuré mais le passé fait toujours tache.
La fin du se­cret bancaire
serait-elle à ce point un drame
pour la riche Suisse ?
Sans l'arrogance de quelques banquiers, le secret bancaire aurait pu passer le XXe siècle sans encombre. Les banques suisses ont en effet longtemps profité de la passivité des gouvernements étrangers. Durant les décennies d'après-guerre, la forte croissance rendait la lutte contre la fraude fiscale moins nécessaire, sans compter que l'évasion fiscale était une pratique assez largement répandue dans les plus hautes sphères économiques et politiques.
Cette apathie n'empêche pas certains Etats de mener des attaques ponctuelles, mais elles restent isolées, en ordre dispersé et donc sans portée réelle. La crise financière de 2008 change radicalement la donne. De nombreux pays ont englouti des sommes astronomiques pour sauver leur système financier. Pour renflouer leurs caisses, les gouvernements décident de se lancer dans une chasse sans merci aux fraudeurs.
Face aux pressions conjuguées des Etats-Unis et des Etats membres de l'OCDE, la Suisse doit accepter d'importantes concessions qui reviennent à assouplir son secret bancaire sans toutefois le remettre en cause. Pourrait-il disparaître un jour ? Pas sûr, même si à l'intérieur du pays, la question n'est plus taboue. Et puis, la fin du se­cret bancaire serait-elle à ce point un drame pour la riche Suisse ? Un ancien parlementaire socialiste, l'économiste Rudolf Strahm, a estimé que sa disparition coûterait 1 à 2 % du produit intérieur brut (PIB) (2). Serait-ce si insupportable pour un pays dont les banques gèrent, selon Sébastien Guex, « près de 30 % de la fortune privée mondiale, soit un pactole de l'ordre de 2 500 milliards d'euros qui privent les Etats d'où sont issus ces fonds de quelque 40 à 50 milliards de ressources fiscales ? »

Et en France ?
En France, le secret bancaire est relatif et s'apparente plutôt au secret professionnel. Pas question que votre banquier clame le montant de vos comptes à tous les vents, vous pourriez l'attaquer en justice. En revanche, il est tenu de lever ce « secret » à la demande de certaines administrations (le fisc, les douanes, la Banque de France...) ou de la justice dans le cadre d'une procédure pénale. Ces limitations sont justifiées par la lutte contre la fraude fiscale et le blanchiment de l'argent sale.

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Comment créer sa société offshore à Anguilla

Pièces à fournir pour la création de la société offshore IBC (Internationnal Business Company) à Anguilla:

Kit de création d'une société IBC dument rempli et signé.
  • Copie signée conforme de votre pièce d'identité.
  • Certificat de bonne vie et mœurs (contacter votre Mairie).
  • Attestation de votre banque.
  • Diplôme ou certificat obtenu.
Ces documents sont requis pour chacun des actionnaires ainsi que pour le(s) gérant(s). L'immatriculation de la société peut être réalisée par email ou par fax après réception de la totalité paiement, mais les documents d'incorporation vous seront adressés uniquement après réception des originaux.

Une fois la société créée, nous réalisons l'ouverture de compte offshore. Pour ce faire, il vous sera adressé par courrier le dossier "Ouverture de compte" que vous devrez nous retourner complété et signé avec les pièces demandées ci-après.

Pièces à fournir pour l'ouverture du compte de la société et de ceux des actionnaires bénéficiaires et le(s) gérant(s).
  • Dossier "Ouverture de compte" complété et signé devant notaire.
  • Copie signée conforme de votre pièce d'identité.
  • Certificat de bonne vie et mœurs (contacter votre Mairie).
  • Attestation de votre banque.
  • Deux lettres de référence (comptable, avocat, notaire...)
  • Un business plan présentant brièvement votre société et son plan de financement.
Copie de pièce d'identité, certificat, attestation et lettres de référence sont requis pour chacun des actionnaires bénéficiaires ainsi que pour le(s) gérant(s).

Anguilla : un paradis fiscal à 0% d'impots
Anguilla est totalement indépendante depuis les années soixante-dix, et demeure maintenant, un modèle de stabilité politique.
Anguilla est située en mer Caraïbes, à quelques kilomètres de Saint Martin. Sa superficie est de 91 Km2 et comprend 7.500 habitants, dont moins d'un millier vit dans la capital (The Valley). C'est Christophe Colomb qui a découvert cette ile en 1493. Sa forme allongée, ressemblant à une anguille, lui a donné son nom.

Information générale sur Anguilla :

- Langue parlée : l'anglais.
- Système légal basé sur les lois anglaises (English common law)
- La monnaie locale est le Eastern Caribbean EC$ et le dollar US$. Le taux du $EC est fixe par rapport aux US dollars.
- Décalage horaire est de GMT - 4 heurs.

Obligation des sociétés offshores à Anguilla:

- Pas capital minimum, aucun apport nécessaire.
- Pas d’obligation de maintenir les pièces et livres comptables.

- Pas de comptabilité à présenter annuellement.
- Nombre d'actionnaire minimum et
le nombre de part minimum sont égal à 1.
- Le directeur peut ne pas être résidant anguillais.
- Frais de renouvèlement d'immatriculation payable chaque année.

Concernant le régime fiscal, il n'y a :

- pas d'impôt sur le revenu ni sur les sociétés.
- pas de droit de succession,
- pas d'impôts sur les donations,
- pas de plus-value sur le capital.
- pas de retenue à la source.
- pas de T.V.A
- pas de contrôle des changes.

Comme dans la plupart des autres paradis fiscaux, il est interdit de créer une banque ou une activité d'assurance sans autorisation du gouverneur. On ne peut pas non plus commercer avec Anguilla...

Voir aussi:
La création d'une société offshore  
Compte courant société offshore
Utilisation de sociétés offshores 
Comment créer sa société offshore à Anguilla 

Utilisation de sociétés offshores

Cas pratiques d'utilisation de societe offshore

 1°- Premier exemple de fonctionnement qu’applique le créateur d’une société française, et la société offshore qu’il a créé.
“Ma société française vend des radiateurs électriques. Ce n’est pas là, certes, une activité relevant des possibilités classiques d’une société offshore située dans un pays à fiscalité réduite. Voilà comment je procède :
- Ma société offshore aux U.S.A achète le matériel (peu importe où). Par exemple, 152 euros HT pièce.
- Ma société Française achète à la société offshore, ce matériel au prix, par exemple, de 228 euros HT et la revend en France, 260 euros HT.
Ainsi, d’abord dans un premier temps, ma société offshore encaisse 76 euros HT de bénéfices (non imposés puisque ce sont des bénéfices encaissés sur une société étrangère, lesquels resteront disponibles sur le compte de cette société à l’étranger), et dans un deuxième temps, ma société en France revend sur le territoire français, avec une autre marge de 32 euros. Cette somme (sur laquelle je paie les taxes et charges) me sert à couvrir mes frais de fonctionnement, et à me mettre un salaire (en France) pour payer mon loyer, structure, etc...
Concernant la TVA, elle est applicable depuis le 1er septembre 2006 a tout produit (ou service) vendu en France et en Europe. En pratique la TVA sera normalement facturée, et reversée aux services fiscaux Français par la société étrangère.
2°- Deuxième exemple. “J’ai déjà une activité salariée en France, et je vends des licences sur lesquelles je touche des royalties. En fait, comme je suis salarié dans mon pays, je n’ai pas besoin de créer une structure puisque j’ai un domicile fiscal. Tous les contrats sont établis au nom de ma société offshore. J’ai monté un bureau de liaison auquel est adressé le courrier que je récupère directement. Les chèques ou virements sont versés sur le compte étranger de ma société offshore...”.

3° - Troisieme exemple. "J'ai acquis par le biais de ma société offshore un bien immobilier en France. L'avantage n'est pas fiscal : indirectement, je paye les mêmes impôts et taxes, qu'un particulier ou une société française. Toutefois, ce bien immobilier sera difficilement saisissable par les huissiers par exemple. De plus, lors de la revente de mon bien immobilier, c'est en faite les parts de ma société offshore que je cède, cette dernière restant propriétaire du bien immobilier...".
Pour ce montage, nous vous encourageons vivement d'avoir un entretien avec votre notaire ou votre avocat.

Voir aussi:
La création d'une société offshore  
Compte courant société offshore
Utilisation de sociétés offshores 
Comment créer sa société offshore à Anguilla

Affacturage direct ou indirect
 
Affacturage directe
Dans ce cas, une structure offshore facture votre client pour votre prestation. L'argent se retrouve sur un compte à l'étranger que vous pouvez utiliser sans le déclarer (utilisation d'une carte visa no name ou ATM par exemple). Si on s’arrête-la, on peut imaginer disposer de 100 % du capital sans payer aucune charge. Néanmoins se pose le problème de la justification du train de vie en France qui est obligatoire (banquiers, crédits, loyers, etc ...). Ainsi il est fortement recommandé d'avoir un revenu avec une société française en mixant les facturations entre les différents clients (certaines facturations depuis la société offshore et certaines facturations depuis la société française).

  • Affacturage indirecte (correct)
Ce montage a l’avantage d’être transparent pour votre client. Il consiste à faire émettre des factures à votre société offshore que votre société en France va payer. L’argent arrive sur le compte de votre société offshore et vous pouvez l’utiliser à votre gré. Le code des impôts vous oblige à déclarer ces revenus comme des dividendes de société, néanmoins en pratique le fisc n’a aucun moyen de vérification.
La plupart du temps la prestation associée à la facture est fictive. La difficulté de l’exercice est d’avoir une facture crédible en cas de contrôle fiscal :
  • sur l’objet
  • sur le prix
  • sur la fréquence
  • sur la relation avec la société offshore (contractuelle + échanges)
Concrètement : lors du contrôle fiscal si on suppose que le montage ne soit pas grossier, le fisc français va voir cette facture depuis une société étrangère d'où 2 cas de figure :
- La facture a un montant négligeable et un aspect crédible : pas d’investigation particulière du FISC. Le consensus des différents conseillers fiscaux semble s’accorder sur le fait qu’il ne vaut mieux pas dépasser une facturation annuelle de 10 à 15 % maxi de son CA annuel.
- La facture a un montant plus important et récurrent (+ de 15 % du CA annuel) : le FISC commence à avoir la puce à l’oreille : il soupçonne une facturation non justifiée et va vous demander des précisions sur la facture afin de prouver que l’objet est justifié. C’est à ce moment la qu’il faut que votre facture ait le maximum de crédibilité pour ne pas être requalifiée.
L’objet de la facture : l’avantage d’une société de service est qu’elle peut de manière crédible sous traiter des services ou alors faire appel à d’autres sociétés de service. Une facture ponctuelle peut être une représentation de la société dans un salon, une prospection commerciale, le développement d’un logiciel ou d'un site internet.
Une prestation de type formation n’est pas contre pas très crédible car il faudrait des billets d’avions pour aller dans le pays de la société offshore pour être cohérent.
Le prix : si un site internet de vitrine avec une seule page est facturé 10 000 E le fisc pourra requalifier la facture pour prix exorbitant, il convient donc d’avoir un prix crédible.
La fréquence : dans le cas d’une facturation répétée, il est conseillé d’avoir une fréquence régulière et crédible pour une relation commerciale entre 2 sociétés. On évitera par exemple une grosse facture chaque année le 25 décembre avant de clôturer l’exercice.
La relation avec la société : Si la facturation est récurrente, il faut impérativement contractualiser. Par exemple, on définit un contrat de sous traitante, ou un long développement informatique. Il est conseillé que la société offshore ait un site vitrine. D’autre part, afin de rendre crédible la relation, il faut être en mesure de prouver les relations de travail : des mails, des documents de cahier des charges ou des appels téléphoniques récurrents sur votre facture téléphonique.
En pratique : à chaque facture émise, il est nécessaire de réfléchir à sa stratégie de crédibilité. Ensuite en cas de contrôle fiscal, vous avez 2 semaines pour fournir les pièces justificatives. Il est donc important d’avoir bien réfléchi à la problématique pour mettre ce délai à contribution.
Avantage de ce montage :
  • Vous avez un revenu déclaré en France de par votre société.
  • Vous soustrayez 10 % ou plus de votre chiffre d’affaire qui sera du net d’impôt (moins le cout de la structure offshore).
  • Vos clients ne sont pas impactés par votre montage.
Inconvénients :
  • Il faut faire attention à ne pas franchir la ligne rouge au delà de laquelle la crédibilité des factures pourrait être remise en cause par le FISC
  • On ne peut raisonnablement défiscaliser plus de 15 % de son revenu annuel.
  • Il existe un risque réel de requalification en facture abusive comme dans le cas ou votre société aurait payé la construction d’une piscine dans votre jardin. A ce moment là ces factures sont réintégrées dans le résultat, vous payez de l'IS dessus et de l'IR sans bénéficier de l'abbatement. Ensuite l'URSAFF se charge de récupèrer les charges sociales avec les pénalités adéquates

Compte courant société offshore

Ouvrir un compte courant personnel non-résident peut offrir de nombreux avantages. Si vous souhaitez gérer, protéger et développer votre patrimoine personnel, les offres de nos partenaires bancaires pourront répondre à vos attentes :

Aucun frais de tenue de compte

Vous bénéficiez d’un compte courant sans frais !

Rapidité de traitement

Vos transferts transmis par Internet, téléphone et fax sont effectués dans la journée.

Votre compte multidevises

Pour toutes vos opérations bancaires, les fonds que vous placez sur votre compte bancaire sont établis automatiquement dans la devise d’origine. Cela évite de faire le change à chaque entrée ou sortie de fonds en devises étrangères.

Une sécurité optimale pour vos opérations

Toutes les opérations effectuées à distance requièrent un système d’identification très facile d’utilisation. Au moment où votre compte bancaire est créé, vous recevez vos identifiants pour traiter toutes vos opérations en toute sécurité.

Cartes bancaires avantageuses

Cartes de crédit Visa/MasterCard en Euro ou en Dollars, cartes Business, Gold et Platinum… Visitez notre page cartes bancaires offshore pour en savoir plus.

Qui peut ouvrir un compte bancaire non-résident ?

 Interdit bancaire
Les personnes faisant l’objet d’une interdiction bancaire sur le territoire de leur résidence ont la possibilité d’ouvrir un compte bancaire à l’étranger.

Titulaire de compte courant

Un titulaire de compte courant dans son pays de résidence peut également être amené à ouvrir un compte courant à l’étranger pour profiter de la flexibilité, de la sécurité et de gestion sans frais de son capital. Il sera nécessaire pour lui de le déclarer aux autorités fiscales de son pays de résidence.

Ouverture simple et rapide

Lors de notre entretien, nous remplissons ensemble votre dossier pour l’acceptation de celui-ci par notre partenaire bancaire. Vous obtenez vos identifiants bancaires dès le lendemain et vous avez donc la possibilité d’effectuer directement vos virements de chez vous en vous connectant à votre compte bancaire en ligne.

Voir aussi:
La création d'une société offshore  
Compte courant société offshore
Utilisation de sociétés offshores 
Comment créer sa société offshore à Anguilla 

Création société offshore

La création d'une société offshore demande deux choses :

Voir aussi: Compte courant société offshore

1) Créer une société offshore dans un paradis fiscal. Une société doit être créée dans un paradis fiscal par un intermédiaire qui utilisera des prete-noms pour apparaître dans les statuts et diriger la société. En effet, le véritable propriétaire de la société offshore n'apparaît nullement dans les documents juridiques de cette société. En fait, il ne possède que le compte bancaire de cette société offshore.

2) Ouvrir un compte bancaire offshore. Le compte bancaire de la société offshore est ouvert par le véritable propriétaire de la société offshore qui en est le seul signataire. Ce compte offshore est un compte numéroté ouvert dans un paradis fiscal qui respecte le secret bancaire. Ainsi, le propriétaire de ce compte reste anonyme. Le compte bancaire de la société offshore n'a pas à être ouvert dans le paradis fiscal où la société a été créée. Ainsi, une société offshore aux Seychelles peut ouvrir son compte bancaire à Hong-Kong.

Le propriétaire d'une société offshore dégage donc des bénéfices via sa société offshore puis les transferts vers son compte offshore. Ensuite, il peut effectuer des virements de ce compte offshore vers un compte personnel ouvert dans la même banque, ou encore retirer des espèces avec une carte de retrait anonyme.

Le propriétaire d'une société offshore a également la possibilité de virer la trésorerie de sa société offshore vers une seconde société offshore qui aura pour activité l'acquisition de biens immobiliers en France. Ainsi, le propriétaire d'une société offshore pourra même financer l'acquisition de sa propre résidence principale. Maissortir la trésorerie d'une société offshore est toujours risqué si les revenus correspondants n'ont jamais été déclarés en France.

D'une façon générale, la création d'une société offshore ne présente réellement un avantage fiscal uniquement lorsque la fiscalité française ne s'applique pas, or cette fiscalité française prévoit que toute activité réalisée en France doit etre imposée en France...

Voir aussi:
La création d'une société offshore  
Compte courant société offshore
Utilisation de sociétés offshores 
Comment créer sa société offshore à Anguilla 

Décès : Comptes bancaires et coffres

Les coffres du défunt

Les règles sont simples.
  • Si le coffre est au seul nom du défunt, celui-ci devient inaccessible. Y compris vis-à-vis du titulaire d'une éventuelle procuration.
  • Si le coffre fait l'objet d'une colocation avec un tiers, le tiers continue à y avoir accès, selon les mêmes principes que les comptes joints.

Les comptes bancaires du défunt

Il en est de même des comptes courants et de tous les autres comptes (livrets, portefeuille titres, etc.). Tous ces comptes sont bloqués, y compris vis-à-vis du titulaire d'une procuration, automatiquement annulée.
Le blocage des comptes n'entraîne pas l'interdiction de tous les mouvements.
  • Les virements et les dépôts au crédit du compte sont acceptés.
  • Tous les paiements engagés par le défunt avant son décès sont honorés (émission de chèques, prélèvements Edf, France Télécom, etc.).
  • Peuvent être également prélevés sur les comptes, sans l'autorisation des héritiers :
    • Les frais funéraires dans la limite de 3 050 euros. Au-delà, la banque demandera l'accord des héritiers.
    • Les frais de dernière maladie, sous réserve qu'ils ne représentent pas une partie trop importante des dépôts
    • Les impôts dus par le défunt avant son décès
D'une façon générale, la banque acceptera de payer l'ensemble des engagements pris par le défunt, tant sur le plan personnel que professionnel, mais à condition de recevoir une autorisation du notaire chargé de la succession.

Les comptes joints

Si le défunt possédait un compte joint avec un tiers, celui-ci peut continuer à faire fonctionner le compte, puisqu'en principe, seule la moitié du solde appartient à la succession. Mais tout héritier peut demander à la banque le blocage du compte. Ainsi que le remboursement des sommes prélevées dépassant la moitié de l'actif du compte.   

Les tarifs

Pour l'ensemble des ces opérations (blocage des comptes, relevé de situation, etc.), les banques facturent des frais, qui atteignent souvent plusieurs centaines d'euros. Comme toutes les prestations facturées par les banques, ces tarifs peuvent être négociés par les héritiers.

Compte en Espagne pour tous

Ouverture de compte au Pays Basque espagnol UN COMPTE BANCAIRE EN ESPAGNE GARANTI POUR TOUS
Spécialisé dans l'introduction bancaire au Pays Basque espagnol propose son assistance à toute personne particulier ou entreprise désirant ouvrir un compte dans cette partie de l'Espagne.Notre structure ne travaille qu'avec des agences ayant au moins une personne parlant parfaitement français et habituée à travailler avec des clients étrangers .
Cette offre s'adresse aux personne fichéesà la Banque de France qui souhaitent prendre un nouveau départ bancaire dans un pays frontalier avec une carte de paiement internationale autre qu'une carte Visa Electron ou Maestro.Ce compte est par ailleurs à l'abri des saisies et vous permettra de retrouver une sérénité.
Pour les non-fichés,il existe aussi d'autres intérêts d'avoir un compte au Pays Basque espagnol,seule région complètement autonome sur le plan fiscal,notamment en matière d'opportunités de placements mais aussi pour ceux qui souhaitent réaliser un crédit immobilier afin d'acheter un bien dans ce pays.
Pour les personnes venant régulièrement en Espagne pour le travail ou les vacances,les étudiants partis y poursuivre leur cursus et pour les entreprises travaillant avec des clients ou/et des fournisseurs espagnols,l'ouverture d'un compte est une démarche qui leur facilitera leur activité.
Pour information sur la procédure à suivre et les modalités de chacun de nos établissements partenaires. Pour plus d'informations http://ouvrircomptebancaireoffshore.com/
Liste des banques en Espagne
Ouverture de compte en Espagne pour entreprise française
Introduction bancaire auprès d'établissements financiers situés au Pays Basque espagnol ,propose son assistance à toute entreprise française intéressée par l'ouverture d'un compte dans cette partie de l'Espagne.
Cette offre s'adresse tout d'abord aux entreprises qui travaillent actuellement avec l'Espagne ou souhaitent y développer un courant d'affaires.
Elle concerne aussi celles qui sont en création en France et qui ne trouvent pas de solutions sur le sol national pour l'ouverture d'un compte ou n'obtiennent pas de moyens de paiement correspondant à leurs besoins.
Elle va aussi intéresser les entreprises qui désirent avoir un second compte et ne parviennent pas à leur objectif en France,à cause d'une mauvaise cotation,d'un fichage,etc.
Elle pourra aussi convenir aux entreprises soucieuses de la protection de leurs avoirs en totalité ou en partie face aux aléas de la conjoncture (ex.: saisies) ou à la recherche de discrétion dans le cadre d'une activité particulièrement concurrentielle.
Par notre intermédiaire,vous pourrez ouvrir un compte en Espagne sans produire ni documents comptables tels que bilan,situation intermédiaire,prévisionnel ,ni justificatifs bancaires tels que relevés de compte ou lettre d'introduction de votre banquier actuel.
Notre cabinet ne collabore également qu'avec des agences ayant toutes en leur sein au moins une personne parlant parfaitement français et habituée à travailler avec une clientèle française ou francophone non-résidente.
A partir du moment où vous nous aurez mandaté,NOUS VOUS GARANTISSONS LE RESULTAT de notre intervention dans les conditions que nous vous indiquerons.
En conséquence,si vous désirez avoir de plus amples informations sur nos services,merci de nous donner dans un premier courriel de contact à l'adresse ci-dessous,vos coordonnées téléphoniques et quelques mots pour présenter votre motivation ;un consultant se mettra alors en relation avec vous dans les plus brefs délais.

Le Bitcoin

http://en.bitcoin.it/w/images/en/c/cb/BC_Logotype.png

Qu'est ce que c'est ?

Le Bitcoin (BTC) est une monnaie électronique décentralisée ainsi qu'un logiciel libre créé en 2009 par un certain Satoshi Nakamoto. Le tout repose sur la cryptographie asymétrique et une transparence de toutes les transactions.

La masse monétaire totale est limitée à 21 millions et son augmentation est prédite par une fonction mathématique, elle est actuellement d'un peu plus de 11 millions de bitcoins et atteindra les trois-quarts de la masse total en 2017. Le bitcoin est divisible jusqu'à huit décimales après la virgule, 0.00000001 est la plus petite unité, appelé un Satoshi.

Les personnes connectées au réseau peuvent, s'ils le souhaitent, prendre part à la vérification des transactions en faisant mouliner des machines dédiées, ce procédé est appelé minage car il permet d'être "rémunéré" en bitcoin, c'est la seule manière de créer de la masse monétaire. Dans tous les cas la création doit suivre la fonction citée plus haut, donc l'ensemble des mineurs se répartissent un butin fixe, il est actuellement (2013) de 25 bitcoins par 10 minutes. Voir la section Minage pour plus d'information.


Mais ça sert à quoi ?

Les avantages face aux devises courantes sont nombreux :
  • Pas de centralisation, vous faites confiance à une technologie (pour autant qu'elle fonctionne) et non à des tiers.
  • Les transactions sont irréversibles et se font de pair à pair, il n'est pas nécessaire de passer par un tiers de confiance comme Paypal ou VISA.
  • Pas ou peu de frais de transaction.
  • Facile à automatiser et gratuit pour un site de vente en ligne ou simplement pour des dons.
  • Bien que toutes les transactions soient publiques elles sont anonymes (pour autant qu'on ne révèle pas qu'une adresse donnée nous appartient).
  • Pas de création monétaire incontrôlée de la part d'organisme financiers, l'économie repose alors non plus sur des dettes mais sur des avoirs.
  • etc..


Comment acheter ou vendre des bitcoins ?

Il est possible d'acheter ou de vendre des Bitcoins à l'aide d'euros, de dollars ou d'autres devises sur des marchés d'échange. L'offre et la demande fixe le prix du bitcoin face aux autres devises, lorsque la demande augmente le prix augment et inversement. Ceux-ci fonctionnent de la même manière que l'échange de titres sur une place boursière.

La plupart des marchés demande une identification personnelle lors de la création d'un compte, c'est à dire que vous devez prouver votre identité par l'envoie d'une copie de votre carte d'identité et/ou d'autres documents officiels. De plus, il existe en général des limites de retrait et de dépôt, pour plus d'information il faut se référer aux conditions d'utilisation des différents marchés.

Quelques marchés :

Cours des différents marchés :

Comparaison des frais : http://www.coincompare.com



TODO: frais de transaction, vitesse de dépot/retrait



Comment gérer ses bitcoins

Afin de stocker ses propres bitcoins, de pouvoir en recevoir et en envoyer il est nécessaire d'installer un logiciel ou d'utiliser un site web.

Une liste se trouve sur le site officiel : http://bitcoin.org/fr/choisir-votre-porte-monnaie

Le principe est toujours le même, vous générez une clef privée qui est un nombre et qui sera stocké de manière sécurisée dans un fichier sur votre ordinateur ou sur un site web.

Une adresse publique est alors calculée à partir de cette clef et va permettre d'y créditer des bitcoins, cette adresse peut-être librement transmise et ressemble à ceci : 1Hw2RGLAfhnbXhYPPPR4auSAv9pxVvzwCP. Elle peut-être représentée par un QR code afin de faciliter le paiement à l'aide d'appareil mobile, par exemple:

http://i.imgur.com/M6oOJD8.png

La clef privée est nécessaire pour créer une transaction, c'est à dire y débiter des bitcoins et les créditer sur une adresse. En pratique, pour des questions de sécurité, les logiciels ne vous montrera jamais la clef privée, mais utilisera l'adresse associée à la place.

Il est possible de générer autant de clef privée que vous le souhaitez, il est en général conseillé de générer une clef par transaction. Par exemple M. Dupont vous doit 1.2 bitcoins, vous allez alors générer une clef, lui associer un label ( "M. Dupont - Loyer 11.2013" ) et envoyer l'adresse correspondante à M. Dupont. Comme cela, la ou les transactions en rapport avec cette clef seront estampillées "M. Dupont - Loyer 11.2013". Le label n'est pas public, il est conservé par votre logiciel ou site web.

Les clefs privées doivent absolument être sécurisées, si vous les perdez vous perdez les montants associés. Il est donc impératif de la chiffrer avec un mot de passe et de faire régulièrement des sauvegardes du fichier les contenant, tous les logiciels possèdent ces fonctionnalités.

Attention, une transaction, une fois effectuée, est irréversible. Il faut donc être ben sûr de soit lorsque l'on effectue un paiement. De ce fait, faites très attention aux arnaques en tous genres, renseignez-vous toujours sur un site web ou un logiciel avant de l'utiliser. Bitcoin est très jeune et reste pour l'instant une expérience, il n'y pas ou peu de cadre légal, c'est actuellement un peu le far-west.


Comment dépenser ses bitcoins


Intégrer la paiement par bitcoin sur un site web marchant

TODO https://bitpay.com/ https://www.bitinstant.com/


Imposition

Concernant la déclaration des revenues, les gains liés aux bitcoins sont des revenus imposables à déclarer dans les "revenus non commerciaux non professionnels" du régime déclaratif.

Cf. http://benjamin.sonntag.fr/Bitcoin [...] ne-reponse


Le minage

Le minage est le processus de création de blocs, c'est à dire de la construction de la base de données contenant toutes les transactions. Un bloc est créé toutes les dix minutes environ, il contient toutes les transactions qui ont été effectuées depuis la création du précédant bloc.

Le créateur d'un bloc est rémunéré, actuellement en 2013, à hauteur de 25 bitcoins ajouté à cela les frais associés à chaque transaction qui ne dépassent pas 0.2 BTC en général. Cette rémunération est divisée par deux tous les quatre ans environ (200'000 blocs).

TODO CPU, GPU, FPGA, ASIC http://mining.thegenesisblock.com/ ou http://www.bitcoinx.com/profit/
 
  • Pools


Fonctionnement du réseau

TODO blockchain, sécurité via le minage, création d'une transaction, etc...

Les autres monnaies décentralisée 

Lexique 
  • Arbitrage :  
  • Brainwallet : Ce dit d'une ou plusieurs clef privées dérivé d'un mot de passe ou d'une phrase. L'avantage c'est qu'il est possible de mémoriser un porte-feuille facilement, le désavantage est que quiconque qui trouve votre mot de passe ou votre phrase a accès à vos bitcoins. L'utilisation est déconseillées.
  • Paperwallet : Ce dit d'une ou plusieurs clef privées imprimées ou graver sur un support physique. Les clefs peuvent être représenté sous la forme alphanumérique ou par un QR code. Il est évidemment possible de chiffrer la ou les clefs avec un mot de passe. Il est également conseillé de générer la clef privée en étant déconnecté d'internet et de faire attention à ne pas la garder en mémoire, par exemple les imprimantes peuvent automatiquement garder en mémoire ce qu'elles impriment. Une marche a suivre est décrite ici (anglais) : http://www.reddit.com/r/Bitcoin/comments/1ra4p9/ .
  • Cold storage : Se dit de la sauvegarde de clefs privées dans un endroit non connecté à un réseau, par exemple sur un paperwallet.

    Références
     
  • Le site officiel : http://bitcoin.org/
  • Le code source du logiciel : https://github.com/bitcoin/bitcoin
  • Le papier de Satoshi Nakamoto : http://www.bitcoin.org/bitcoin.pdf
Soyez les bienvenus sur le topic unique concernant le mining, ou minage en bon français, de crypto-monnaies.

Si vous êtes ici, vous avez forcément entendu parler dernièrement de BTC et LTC, respectivement Bitcoin et Litecoin, et vous êtes intrigués par cette monnaie virtuelle. Vous aimeriez savoir comment en obtenir "sans débourser un euros" ?

Vous êtes alors au bon endroit. Ici, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin pour commencer à miner avec votre machine actuelle, pour affiner vos paramètres de minages ou tout simplement pour vous lancer dans l'aventure et assembler votre première "mineuse virtuelle".

Si vous voulez parler purement BTC, LTC et autres crypto-monnaies, voici le topic unique à cet effet: ►Topic unique: Le Bitcoin • Monnaie électronique


Quelques liens utiles
Liste de tous les crypto-monnaies
  ● https://bitcointalk.org/index.php?topic=134179.0
Quelle(s) crypto-monnaie(s) miner ?
  ● http://www.coinchoose.com/
Vous souhaitez connaître la valeur de votre wallet ?
  ● http://www.cryptofolio.info/


Comparatifs du matériel de mining:
BTC
  ● https://en.bitcoin.it/wiki/Mining_hardware_comparison
LTC
  ● https://litecoin.info/Mining_hardware_comparison


Calculer la rentabilité de votre (future) installation:
BTC
  ● http://bitcoinwisdom.com/bitcoin/calculator
LTC
  ● http://bitcoinwisdom.com/litecoin/calculator


Les places de trading:
Multi monnaies
  ● https://btc-e.com/
  ● https://www.coins-e.com/
  ● https://bter.com/
  ● https://www.cryptsy.com/
  ● https://www.kraken.com/
BTC
  ● https://www.mtgox.com/
  ● https://www.bitstamp.net/


Le cours des crypto-monnaies:
Multi monnaies
  ● http://bitcoinwisdom.com/
  ● http://www.cryptocoincharts.info/
  ● http://bitcoincharts.com/
BTC
  ● http://www.coinorama.net/
  ● http://bitcoin.clarkmoody.com/
  ● https://blockchain.info/fr/charts
Toutes les crypto-monnaies par rapport au BTC
  ● http://coinmarketcap.com/